vous êtes ici : accueil > Actualités > Humeur

JE SUIS BENALLA

A l’heure du massacre à la tronçonneuse concocté par Iznogoud à travers cap2022 on ne peut qu’être écœuré par ces politiciens ultra liberaux et complices qui cassent le service public, privatisent les missions pour leurs amis du cac40 et jouent les donneurs de leçons en nous traitant de faineants, casseurs ou terroristes !

Parce que toute résistance à cette oppression (à quand, ENFIN, la dénonciation des provocations policières dans les manif et les actes de barbarie couverts par des personnes qui ne meritent certainement pas notre respect ?) est un acte digne et responsable, nous sommes fiers, à la CGT, d’avoir été de TOUS les combats ! Nous le serons ENCORE ! HASTA LA VICTORIA, SIEMPRE !

Un extrait de tous les avantages INADMISSIBLES du mignon de Macron (en esperant que nos collègues apprécieront quand ils écouteront les ministres leur faire avaler un gel d’indice et des conditions de travail encore plus dégradées ! ... sans oublier la réduction des sélections) :

Un appartement de fonction quai Branly
Dès la semaine dernière, Le Monde révélait qu’outre un appartement à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), Alexandre Benalla avait déclaré être domicilié dans une dépendance de l’Elysée, située quai Branly dans le très chic 7e arrondissement de Paris. Réputé notamment pour avoir logé le maîtresse de François Mitterrand, Anne Pingeot, et leur fille Mazarine, le palais de l’Alma rassemble précisément "63 logements de fonction, sur 5.000 mètres carrés", écrivait le quotidien. Le chargé de mission occupait l’un de ceux-là.

L’Express va toutefois plus loin lundi : Alexandre Benalla allait entamer des travaux pour réunir deux appartements "et en faire un duplex, d’une surface de près de 200 mètres carrés". Un budget de 180.000 euros de travaux était ainsi prévu. Ces informations ont été démenties par l’Elysée. Alexandre Benalla "n’a jamais habité sur le site de l’Alma", a indiqué à l’AFP une porte-parole de l’Elysée.

La présidence confirme l’existence d’une "demande de logement" qui a été "acceptée dans le courant de l’année 2018" ; logement que Alexandre Benalla n’a "jamais occupé". "En novembre 2017 il a été décidé pour le site de l’Alma d’une rénovation complète de quatre appartements" qui étaient "en mauvais état", selon la porte-parole qui "dément" la réunion de deux appartements ainsi que des chiffres "inexacts".

Une habilitation "secret défense"
Autre révélation lundi, celle du Point qui a appris qu’Alexandre Benalla avait "été habilité au titre du secret de la défense nationale, après enquête menée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)". Une illustration supplémentaire de l’importance qu’il avait dans le dispositif présidentiel à l’Elysée, notamment pour assurer la sécurité d’Emmanuel Macron. Le Point, qui a eu confirmation de cette habilitation délivrée en juin 2017 par la DGSI elle-même, précise que "l’enquête a été particulièrement poussée [...] dans la mesure où Alexandre Benalla est d’ascendance étrangère, avec un père originaire du Maghreb".

Un grade de lieutenant-colonel qui continue de faire des vagues
Alexandre Benalla, réserviste de la gendarmerie depuis 2009, avait intégré en 2017 à l’âge de 26 ans la "réserve opérationnelle spécialisée", un club assez fermé qui ne compte qu’une centaine de membres, avec le grade de lieutenant-colonel. Une promotion express qui a beaucoup irrité au sein de la gendarmerie, alors qu’il faut habituellement beaucoup plus de temps et de références pour obtenir ce grade.

Le Parisien précise lundi que le général d’armée Richard Lizurey, patron de la gendarmerie, va prochainement s’exprimer sur ce titre controversé, qui ne serait en fait que "temporaire". De fait, la gendarmerie promet, au vu des éléments actuels, des "conséquences disciplinaires et statutaires" pour ses deux réservistes ayant participé aux violences du 1er mai, Alexandre Benalla et Vincent Crase, employé de La République en marche.

Un port d’arme délivré par la préfecture de police et contesté par Beauvau
Le port d’arme délivré au chargé de mission de l’Elysée, qui avait également été révélé la semaine dernière, a fait l’objet ces dernières heures d’une passe d’armes entre le ministère de l’Intérieur et la préfecture de police, avec l’audition lundi à l’Assemblée de leur patron respectif, Gérard Collomb et Michel Delpuech. Le locataire de la place Beauvau a assuré avoir refusé une demande de port d’arme d’Alexandre Benalla car "il ne remplissait pas les conditions requises". Gérard Collomb dit n’avoir appris que mercredi dernier que le collaborateur de l’Elysée avait finalement eu cette autorisation de la part du préfet de police, "sans que [son] cabinet n’en ait été avisé".

Le préfet, lui, "assume" avoir accédé à une demande de l’Elysée, précisant ne pas avoir reçu de "pression". Et a précisé aux députés que le port d’arme lié aux fonctions d’une personne ne relève pas de la compétence du ministre de l’Intérieur mais de "compétences préfectorales". Les Macronleaks ont également révélé qu’Alexandre Benalla et Vincent Crase avaient voulu commander plusieurs armes pour le mouvement En Marche lors de la campagne présidentielle. Ce qui leur avait à l’époque été refusé.

Une voiture de fonction avec des attributs réservés à la police
Le Monde indiquait également qu’Alexandre Benalla disposait d’une voiture de fonction avec chauffeur, ce qui n’est pas rare pour un membre de la présidence. D’après BFMTV qui a diffusé une photo, le véhicule était toutefois équipé de "dispositifs lumineux en principe réservés à l’usage de la police", "derrière le pare-brise et à l’intérieur de la calandre".

Un badge d’accès à l’Assemblée qui reste mystérieux
L’opposition de droite à l’Assemblée avait réclamé des explications samedi sur un badge qui permettait à Alexandre Benalla d’accéder à l’hémicycle depuis juillet 2017. La présidence de l’Assemblée avait ensuite indiqué que ce badge avait été attribué au chargé de mission "à la demande du directeur de cabinet du président de la République". Le règlement actuel prévoit en effet qu’à un "instant T", "deux membres du cabinet du président de la République [puissent] être admis" au palais Bourbon, même si le président François de Rugy (LREM) a annoncé dans la foulée une réforme à venir dans l’attribution de ces badges.
Dès la semaine dernière, Le Monde révélait qu’outre un appartement à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), Alexandre Benalla avait déclaré être domicilié dans une dépendance de l’Elysée, située quai Branly dans le très chic 7e arrondissement de Paris. Réputé notamment pour avoir logé le maîtresse de François Mitterrand, Anne Pingeot, et leur fille Mazarine, le palais de l’Alma rassemble précisément "63 logements de fonction, sur 5.000 mètres carrés", écrivait le quotidien. Le chargé de mission occupait l’un de ceux-là.

L’Express va toutefois plus loin lundi : Alexandre Benalla allait entamer des travaux pour réunir deux appartements "et en faire un duplex, d’une surface de près de 200 mètres carrés". Un budget de 180.000 euros de travaux était ainsi prévu. Ces informations ont été démenties par l’Elysée. Alexandre Benalla "n’a jamais habité sur le site de l’Alma", a indiqué à l’AFP une porte-parole de l’Elysée.

La présidence confirme l’existence d’une "demande de logement" qui a été "acceptée dans le courant de l’année 2018" ; logement que Alexandre Benalla n’a "jamais occupé". "En novembre 2017 il a été décidé pour le site de l’Alma d’une rénovation complète de quatre appartements" qui étaient "en mauvais état", selon la porte-parole qui "dément" la réunion de deux appartements ainsi que des chiffres "inexacts".

Une habilitation "secret défense"
Autre révélation lundi, celle du Point qui a appris qu’Alexandre Benalla avait "été habilité au titre du secret de la défense nationale, après enquête menée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)". Une illustration supplémentaire de l’importance qu’il avait dans le dispositif présidentiel à l’Elysée, notamment pour assurer la sécurité d’Emmanuel Macron. Le Point, qui a eu confirmation de cette habilitation délivrée en juin 2017 par la DGSI elle-même, précise que "l’enquête a été particulièrement poussée [...] dans la mesure où Alexandre Benalla est d’ascendance étrangère, avec un père originaire du Maghreb".

Un grade de lieutenant-colonel qui continue de faire des vagues
Alexandre Benalla, réserviste de la gendarmerie depuis 2009, avait intégré en 2017 à l’âge de 26 ans la "réserve opérationnelle spécialisée", un club assez fermé qui ne compte qu’une centaine de membres, avec le grade de lieutenant-colonel. Une promotion express qui a beaucoup irrité au sein de la gendarmerie, alors qu’il faut habituellement beaucoup plus de temps et de références pour obtenir ce grade.

Le Parisien précise lundi que le général d’armée Richard Lizurey, patron de la gendarmerie, va prochainement s’exprimer sur ce titre controversé, qui ne serait en fait que "temporaire". De fait, la gendarmerie promet, au vu des éléments actuels, des "conséquences disciplinaires et statutaires" pour ses deux réservistes ayant participé aux violences du 1er mai, Alexandre Benalla et Vincent Crase, employé de La République en marche.

Un port d’arme délivré par la préfecture de police et contesté par Beauvau
Le port d’arme délivré au chargé de mission de l’Elysée, qui avait également été révélé la semaine dernière, a fait l’objet ces dernières heures d’une passe d’armes entre le ministère de l’Intérieur et la préfecture de police, avec l’audition lundi à l’Assemblée de leur patron respectif, Gérard Collomb et Michel Delpuech. Le locataire de la place Beauvau a assuré avoir refusé une demande de port d’arme d’Alexandre Benalla car "il ne remplissait pas les conditions requises". Gérard Collomb dit n’avoir appris que mercredi dernier que le collaborateur de l’Elysée avait finalement eu cette autorisation de la part du préfet de police, "sans que [son] cabinet n’en ait été avisé".

Le préfet, lui, "assume" avoir accédé à une demande de l’Elysée, précisant ne pas avoir reçu de "pression". Et a précisé aux députés que le port d’arme lié aux fonctions d’une personne ne relève pas de la compétence du ministre de l’Intérieur mais de "compétences préfectorales". Les Macronleaks ont également révélé qu’Alexandre Benalla et Vincent Crase avaient voulu commander plusieurs armes pour le mouvement En Marche lors de la campagne présidentielle. Ce qui leur avait à l’époque été refusé.

Une voiture de fonction avec des attributs réservés à la police
Le Monde indiquait également qu’Alexandre Benalla disposait d’une voiture de fonction avec chauffeur, ce qui n’est pas rare pour un membre de la présidence. D’après BFMTV qui a diffusé une photo, le véhicule était toutefois équipé de "dispositifs lumineux en principe réservés à l’usage de la police", "derrière le pare-brise et à l’intérieur de la calandre".

Un badge d’accès à l’Assemblée qui reste mystérieux
L’opposition de droite à l’Assemblée avait réclamé des explications samedi sur un badge qui permettait à Alexandre Benalla d’accéder à l’hémicycle depuis juillet 2017. La présidence de l’Assemblée avait ensuite indiqué que ce badge avait été attribué au chargé de mission "à la demande du directeur de cabinet du président de la République". Le règlement actuel prévoit en effet qu’à un "instant T", "deux membres du cabinet du président de la République [puissent] être admis" au palais Bourbon, même si le président François de Rugy (LREM) a annoncé dans la foulée une réforme à venir dans l’attribution de ces badges.

Article publié le 29 juillet 2018.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.