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Vous avez demandé les impôts ?

On se demande bien quelle logique anime la Centrale.

A la lecture de la note au réseau concernant l’affectation exclusive de la mission PAS aux centres de contacts et CIS on craint de ne rien comprendre ou, au contraire, de tout comprendre.

Les centres de contacts ont servi de prétexte aux suppressions réelles ou induites de postes dans les services locaux couverts. Les collègues des grands départements qui croulent sous la gestion et l’accueil difficile des contribuables (pardon,"usagers" voire "clients" !) pouvaient trouver un relatif soulagement au traitement d’une partie de leur activité par les centres de contact.

Qu’on soit d’accord ou non sur le principe de l’accueil à distance, il n’en demeure pas moins que certains contribuables se satisfont de ce média. Cette possibilité de contacter notre administration serait acceptable si elle complétait l’offre de service public. Au contraire, l’administration übérise les finances publiques. La Centrale redistribue les tâches confiées aux centres de contact aux services locaux déjà asphyxiés...logique, n’est-ce pas ?

De quoi justifier la privatisation au moins disant des fonctions d’accueil et de renseignement de l’impôt au détriment des fonctionnaires de la DGFiP et des salarié.e.s des sociétés sous-traitantes dont le profit est la seule boussole.

Pour compléter ce bref aperçu, que penser du service que proposerait La Poste d’aide à la déclaration en ligne pour ceux qui ne disposent pas des outils internet, prestation FACTUREE et d’une durée inférieure à 45 minutes !
Est-ce cela la start-up nation où les plus faibles paient ou crèvent ?
Est-ce cela la notion de service public ? Ce n’est certainement pas la nôtre !

Les ordonnances anti-démocratiques d’un gouvernement mal élu encouragent le privé à maltraiter les salarié.e.s.
A quand le licenciement-minute et le paiement en bons de rationnement ?

Le statut des fonctionnaires est le dernier bastion à faire tomber pour que Gattaz et son gouvernement nous jette en pleine figure son hideux rictus.


Une seule réponse : dans la lute le 22 mars !

Article publié le 26 février 2018.


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