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LE SCANDALE DES VACCINS : la démonstration d’une société basée sur le profit - Par Jean Lévy

Au printemps dernier, où en pleine expansion de l’épidémie, une usine française cessait la production de masques avec la bénédiction du pouvoir alors que leur manque se faisait tragiquement sentir. Et les ministres nous expliquaient que leur usage n’était pas nécessaire ...

L’Elysée et Matignon annoncent en novembre, qu’une vaccination de masse débuterait fin décembre et prendrait sa vitesse de croisière en janvier. Les autorités sanitaires de Bruxelles - car ce sont elles qui décident à notre place - avaient jeté leur dévolu sur un vaccin, fruit d’un laboratoire germano-américain. La vaccination doit s’effectuer en deux temps, la seconde injection deux semaines après la première. Or, dans la réalité, la quantité des vaccins livrés ce labo s’est avérée inférieure aux quantités promises. Ce qui a entraîné des retards et nombre de réservations reportées. Avec, bien sûr, des embouteillages pour la seconde vague de vaccination ...

C’est alors que les autorités sanitaires se sont tournées vers un second vaccin, toujours étranger. Mais celui-ci, nous a-t-on dit, ne devait pas être administré aux personnes les plus âgées ! ...Ce qui pose question de sa fiabilité.

Pendant ce temps-là, l’Institut Pasteur déclarait forfait, son vaccin n’étant pas au point. Et Sanofi, la grande firme française de médicaments, avait déjà annoncé renoncer d’en fabriquer. Mieux ou pire, la firme faisait savoir qu’elle réduisait le nombre de ses chercheurs, en France pour expatrier ses labos ...en Chine !

Alors que le choix des vaccins et la quantité de ceux-ci fournie à chaque état de l’Union Européenne relève de la seule compétence de Bruxelles, la vaccination de masse en France offre l’image d’un désordre total en matière de politique sanitaire.

Personne ne sait plus quand et qui se fera vacciner dans les meilleurs délais.

Au point que l’idée commence à germer d’aller s’approvisionner chez le Diable russe et le Dragon chinois ! Car Moscou et Pékin nous proposent leurs vaccins, administrés en masse dans leurs pays, à moindre coût et à stockage plus aisé.

L’idée commence à émerger dans les débats à la radio, entre journalistes autorisés. Ceux-ci "découvrent" cette possibilité. Difficile changement de pied : jusqu’ici quotidiennement vilipendés, les "régimes" *en Russie et en Chine demeurent, on ne sait pourquoi, détestés par nos autorités, qui en font quotidiennement le procès.

Comment, dans ces conditions, le pouvoir macronien peut-il faire appel à eux sans se déjuger ?

Que va décider l’Elysée ? Les jours prochains le diront...

Mais dès aujourd’hui, on peut tirer quelques leçons de cette situation.

D’abord, le retard dramatique de la recherche médicale en France, le pays de Pasteur !

La recherche fondamentale publique a été délaissée depuis des dizaines d’années par les gouvernements successifs. Nos scientifiques, payés à bas niveau faute de crédits alloués, se sont mis au service du privé. Dans ce secteur, les entreprises, Sanofi en premier, n’ont en tête que leurs profits et le niveau des dividendes versés à leurs actionnaires.

La production de vaccins ne rentre sans doute pas dans cette catégorie.

Telle est la leçon de cette tragique histoire.

Dans notre système "libéral" où le marché est roi, les besoins de la population ne sont pris en compte que dans la mesure où fabriquer des produits nécessaires crée de super profits. Le reste, l’essentiel, est délaissé ou fabriqué à l’étranger, là où le coût de la main d’œuvre est bon marché. Les politiques, tous les politiques, qui sont au pouvoir depuis quarante ans nous ont venté l’économie de marché. Et c’est dans ce sens qu’ils ont légiféré au profit du Capital, délaissant les besoins vitaux de la société.

Et laissé la France s’effondrer.

C’est cette logique là qu’il faut changer car ce virus dévore la société.

Jean LÉVY

sur son blog

Article publié le 4 février 2021.


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