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La lutte comme antidote au poison de la vie chère

De nos camarades d’UnitéCGT

Le coût de la vie continue de flamber. Comme prévu, les chèques énergie ou alimentaires se sont transformés en d’inutiles usines à gaz et peinent à masquer l’inefficacité indécente du gouvernement. 

Alimentation, énergie, carburant : l’augmentation des prix et tarifs étrangle, et écrasera encore davantage, les familles ouvrières et populaires condamnées au système D et aux privations.

Depuis 2019, le gasoil a ainsi augmenté de 38 %, la bonbonne de gaz de 8,6 %. Autre exemple : cité par France inter, un conseiller chez Allianz Trade estime que "les prix des distributeurs alimentaires pourraient croître de 8,2%, ce qui engendrerait une hausse des dépenses alimentaires annuelles (en France) de 224 euros par personne cette année, pour un total atteignant 2 963 euros",

On le voit, la crise capitaliste, alimentée par les confinements de 2020-2021 et la guerre en Ukraine, est loin de s’arrêter car la « crise » fait partie intégrante du mode de fonctionnement du capitalisme. Comme en 2008-2009 avec la « crise financière », les capitalistes comptent bien faire payer les pots cassés au monde du travail.
Face à l’enfer de la vie chère, les journalistes et autres commentateurs de la vie politique nous proposent, mot pour mot, de « baisser le regard » dans les rayons, et de consommer malin, c’est-à-dire de se serrer la ceinture.

Face à état de fait, de très nombreuses grèves, malheureusement isolées les unes des autres par manque de confédéralisation des luttes, pour l’augmentation des salaires ont éclaté depuis l’hiver dernier. Cette vague de grèves qui souvent prennent pour point de départ les négociations annuelles obligatoires (NAO), a démontré qu’il existait dans le pays une véritable combativité.

Encourageons cette aspiration ouvrière à une vie digne ! La bataille des salaires est une lutte qui permet de faire la jonction entre lutte défensive et combat offensif, pour regagner les milliards de « manque sur salaire » que le patronat nous vole depuis des années tout en s’engraissant de subventions publiques, payés de nos poches via l’impôt ou la dégradation (organisée) et la destruction de nos services publics.

Si ces grèves ont permis d’arracher ça et là des augmentations de salaires et l’octroi de primes, il est évident qu’une mobilisation nationale, confédérée, et radicale permettrait d’obtenir une victoire pour l’ensemble des travailleurs, tous secteurs et statuts confondus.

Des solutions existent, la réponse à l’inflation et à la vie chère passe par une politique de rupture :
• Augmentation de tous les salaires et pensions, SMIC à 2000 euros
• Socialisation des secteurs essentiels (alimentation, énergie, transport notamment)
• Contrôle et maximum des prix
• Fermeture de la Bourse, arrestation des spéculateurs et profiteurs de « guerre »

Article publié le 26 juillet 2022.


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