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élection présidentielle 2022 : l’espoir est dans nos luttes

Article de nos camarades "unité CGT" pendant l’entre-deux tour.
Il exprime clairement la position de certains syndiqués. Une centrale syndicale n’a pas de consigne à donner et ce, dans le respect de la charte d’Amiens.
Il montre que nous ne cèderons à aucun chantage intellectuel ! Nous demeurons des hommes libres et éclairés en plein accord avec nos consciences.
La patria o la muerte.

Dans un contexte de crise du capitalisme, amplifiée par la gestion désastreuse de la pandémie et la guerre impérialiste en Ukraine, le 2nd tour de l’élection présidentielle opposera donc Emmanuel Macron à Marine Le Pen.

Après 5 ans de présidence ultra-libérale, répressive et brutale, méprisante et raciste, Macron et ses soutiens ont tout fait tout pour masquer le bilan de leur « Start Up nation » : l’aggravation significative des conditions de vie et de travail de dizaines de millions de Français, la désindustrialisation, la casse du service public, la répression par la terreur policière du mouvement social des gilets jaunes, la gestion brutale, autoritaire et désastreuse de la pandémie.

L’État d’urgence « sanitaire » permanent, la casse des services publics et de la Sécurité Sociale, la guerre aux chômeurs, l’explosion du coût de la vie : notre pays a été pillé par une caste qui a dirigé par décrets et Conseils de Défense, dans la profonde indifférence/complicité de leur propres parlementaires-godillots pourtant majoritaires à l’Assemblée.

Ne nous trompons pas ! LREM et l’extrême-droite nous promettent la même politique, ultra-libérale et encore plus brutale. Ce qui est en jeu c’est l’achèvement ou non de la destruction de la France telle qu’elle avait été imposée par notre camp social, au sein de Conseil National de la Résistance, à la sortie de la seconde guerre mondiale.

Que faire ?

Il n’est pas question de choisir entre la droite extrême et l’extrême-droite, entre les deux faces de la même pièce de monnaie capitaliste. C’est une responsabilité majeure que de ne pas céder à ce chantage électoral mensonger qui désespère les citoyens.

L’heure est à la mobilisation générale du monde du travail, dans la rue et surtout par la grève, pour repousser cette vague ultra-libérale et xénophobe, imposer par le rapport de force nos choix de société. Rappelons aussi que les élections législatives sont tout aussi importantes et représentent une occasion de renverser la donne et bloquer celui ou celle qui accédera à la présidence.

Syndicalistes de classe, nous nous trouvons en première ligne, avec nos collègues et l’ensemble des travailleurs, en période électorale comme en période hors-élections. Alors, ne nous résignons pas ! Le moment que nous vivons doit être celui de l’organisation. Plus que jamais, l’espoir est bien dans la lutte pour le « pain, la paix et la liberté » !

Mais pour gagner, nous avons besoin d’une CGT à la hauteur des enjeux, en capacité d’action, utile aux syndicats CGT et aux travailleurs au plan interprofessionnel national, avec la mise en avant du projet CGT de transformation sociale et radicale de la société. À ce sujet, la grève du 31 mars, impulsée par des organisations CGT, pour « envoyer un ultimatum au prochain gouvernement » a démontré que nous avions la capacité de mettre en convergence les travailleurs. C’est cette volonté de lutter toutes et tous ensemble qui doit guider notre stratégie syndicale de lutte.

Poursuivons cette dynamique, syndiquons nos collègues, renforçons nos syndicats CGT, fédérations CGT, unions locales et départementales CGT, regroupons nos forces, partons à la conquête de notre avenir !

Article publié le 28 avril 2022.


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