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Tous dehors !

De nos camarades "unité CGT"

Emmanuel Macron et son gouvernement ont annoncé la couleur en ce début de « rentrée sociale ». Rien ne sera fait pour aider les travailleurs, étranglés par la hausse des prix et les bas salaires.

Au contraire, le président des riches exige des sacrifices, insulte le peuple, décrète la fin de « l’abondance et de l’insouciance » (sic), accélère sur la réforme des retraites, et poursuit sa guerre contre les chômeurs, promis au travail forcé, afin de niveler par le bas l’ensemble de nos droits sociaux : une régression sociale sans fin.

Dans le même temps, aucune décision « forte » n’a par ailleurs été prise pour parer à l’explosion des factures, notamment de l’électricité et du gaz, mais aussi des produits alimentaires de base.

Le marché de l’énergie est également maintenu, contre toute logique, entre les mains d’un secteur privé qui s’engraisse sur l’opérateur public, EDF, avec l’aval et la complicité de Macron. Pire, l’étatisation factice d’EDF laisse entrevoir la volonté de l’Etat de poursuivre le démantèlement/dépeçage d’EDF.

En réalité, nous nous apprêtons vraisemblablement, et si rien n’est fait pour s’y opposer, à une période de très importante destruction d’emplois. Selon un scénario volontairement optimiste (et donc tronqué) de l’Elysée, plusieurs dizaines de milliers d’emplois pourraient être supprimés du fait de la crise énergétique et de l’impact sur les activités économiques du renchérissement du cout de l’énergie.

Bien entendu, il s’agit plutôt de centaines de milliers d’emplois menacés… dans les 6 mois à venir. Une véritable saignée qui permettrait, au passage, au patronat de justifier l’octroi de nouvelles et énièmes aides publiques, mais aussi de réorganiser entièrement certains de ses appareils productifs. Et de faire baisser les yeux aux autres travailleurs par peur du chômage et de la misère.

Refusons les sacrifices, rendons coup pour coup

Pour imposer la réponse aux besoins, dramatiques en cette période de crise accélérée du capitalisme, il n’y a qu’une seule voie : c’est celle du rapport de force, de la lutte, et donc de la réappropriation de l’outil de travail par les travailleurs mobilisés et, surtout, en grève.

L’argent pour nos besoins existe. Une réelle société de l’abondance est possible si l’exploitation capitaliste est balayée. Car, ne l’oublions jamais, ce sont bien les travailleurs qui font tourner le monde. Sans travail, pas de richesses.

Les Britanniques ont emprunté le chemin des luttes cet été.

Les puissantes grèves qui balayent le pays, et engagent des dizaines de milliers de travailleurs (postiers, cheminots notamment) dans la guerre sociale démontrent la force des travailleurs lorsque ces derniers s’organisent.

En France, il y a urgence à organiser un mouvement d’ampleur national contre la vie chère, contre la guerre, pour la réponse aux besoins. La grève dans la santé du 22 septembre, et la journée de grève nationale interprofessionnelle du 29 septembre sont l’occasion de construire cette mobilisation pour imposer des revendications de progrès social.

Tous ensemble, exigeons :

  • Blocage des prix
  • Augmentation du SMIC à 2000 euros nets, augmentation des pensions et allocations
  • Interdiction des licenciements, boursiers ou non
  • Confiscation des profits des grands groupes
  • Fermeture de la Bourse
  • Socialisation, sous contrôle des travailleurs et usagers, des grands secteurs économiques (transport, industries chimiques, pétrolières, électriques, gazières, agro-alimentaire, BTP, télécommunications, logistique, etc..)

Article publié le 26 septembre 2022.


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